Top 5 du 23 Mai 2022
1- 463 interpellations : Voici le bilan de la police et de la gendarmerie, après l’opération de sécurisation mixte
Suite à la recrudescence des meurtres, la police et la gendarmerie nationale ont lancé une opération de sécurisation mixte dans la nuit du samedi au dimanche. En effet, selon Senenews qui donne l’information, en marge de cette descente, les limiers ont procédé à l’arrestation de 463 individus pour diverses infractions. Ils ont également saisi une grosse quantité de drogue.
Pas moins de 463 personnes interpellées, dont 325 pour vérification d’identité, 77 pour ivresse publique et manifeste, 7 pour détention et usage de cannabis, 3 pour usage de produits cellulosiques, 2 pour trafic de haschich, 4 pour offre et cession de chanvre indien, 02 pour vol, entre autres.
La même source renseigne également qu’un gang de malfrats a été démantelé au cours de cette opération. Il s’agit notamment de 4 individus qui ont été eux-aussi interpellés pour « association de malfaiteurs, vol commis la nuit avec usage de moyen de transport ».
Par ailleurs, 2,375 kg et 27 cornets de cannabis, 7 kepas haschich et 10 comprimés ont été saisi par les forces de défense et de sécurité Celles-ci ont également immobilisé 93 véhicules, 156 motos et saisi 158 pièces, dont des permis de conduire, pour diverses infractions commises sur les routes.
2- Multiplication des agressions meurtrières : Le retour de la peine de mort fait débat, Jamra et l’Ong Darul Khourann prennent position
Ces derniers jours, on remarque une hausse des cas d’agressions et de meurtre, à Dakar en particulier et partout au Sénégal en général. Pour faire changer la peur de camp, certains demandent le rétablissement de la peine de mort, abolie le 10 décembre 2004 sous Abdoulaye Wade. Senenews indique qu’à travers un communiqué, l’ONG islamique JAMRA et l’ONG Darul Khourann Wal Hikhsann ont pris position. Pour eux, la peine de mort devrait être rétablie car l’abolition de cette peine s’évère aujourd’hui un échec
.« Cependant, ayons l’humilité de reconnaître que, face à la hausse vertigineuse de l’insécurité, que nous en soyons aujourd’hui réduits à poser la problématique de l’opportunité, ou non, d’abroger la Loi 2004-38 du 28 décembre 2004, qui avait ABOLI LA PEINE DE MORT au Sénégal, constitue en soi un AVEU D’ÉCHEC, en terme d’éducation des masses, de sécurité publique, de CHÔMAGE endémique, de PAUPÉRISATION des couches sociales déshéritées, de TOXICOMANIE juvénile, de prolifération des salles de JEUX DE HASARD et des BARS CLANDESTINS ».
3- Séries d’agressions et de sacrifices : La police parle d’infox
Il y a eu trois meurtres entre vendredi et samedi à Dakar (Pikine, Diamaguène et Ouakam). Suffisant que des rumeurs sur Facebook installent le pays dans la psychose en annonçant une série d’agressions, des sacrifices et autres. La même source soutient que le pays sera infiltré « par l’ouest » et qu’il y aurait des rafles générales dans tout le pays, à partir de mercredi, même si les citoyens disposent de leurs pièces d’identité.
D’abord la police dément et précise que tous les 3 meurtres recensés dans la capitale n’ont pas été commis lors d’agressions mais par des connaissances des victimes.
La police se désole que des messages sont postés sur Facebook pour salir la police nationale qui vient de « faire un travail remarquable en élucidant les meurtres de Pikine et Diamaguène », lit-on sur Senenews.
À DÉCOUVRIR
4- Assassinat de Fatou Kiné Gaye : Le présumé meurtrier accuse sa femme
Khassim Ba, le présumé meurtrier de Fatou Kiné Gaye est passé aux aveux lors de son interrogatoire à la suite de sa garde à vue au commissariat de Pikine. Face aux enquêteurs, il a avoué le mobile de son crime qui serait la pression de sa femme pour le baptême de leur fils.
«Ma femme me mettait une pression terrible pour le baptême de notre premier enfant ce dimanche et il me fallait absolument trouver de l’argent. C’est en ce moment que j’ai tout planifié… », a confessé Kassim Ba, le superviseur de multiservice Mansour Sy où Fatou Kiné Gaye était la gérante dans les colonnes du journal Libération, repris par PressAfrik.
Le mis en cause, âgé de 28 ans, a été placé en position de garde à vue pour «assassinat et actes de barbarie.»
La même source, souligne également qu’à 4 reprises, Khassim Ba s’était rendu, couteau sous les habits, au niveau du multiservices, guettant le «bon moment» pour tuer Kiné Gaye et voler les 3,5 millions de Fcfa encaissés auprès du responsable-zone au nom de la défunte qui n’était au courant de rien.
4 (bis)- Un agresseur sévèrement lynché à Sacré-Cœur 2
Décidément, les agresseurs ne démordent toujours pas. En effet, selon confrères de Senenews, deux jeunes hommes ont essayé de réaliser leur forfait en arrachant le smartphone d’un des passants. Mais le vol à mal terminé. Puisqu’un conducteur de taxi les a empêchés de se faufiler dans la circulation, sans être inquiétés. Les faits se sont déroulés à Sacré-Cœur 2.Selon le journal L’As qui donne l’information, le taximan a pris la responsabilité de percuter la moto, faisant tomber le voleur. C’est ainsi que ce dernier a sévèrement été lynché par des passants.
5- Gana Gueye réagit enfin sur la polémique : « Merci du fond du cœur »
Silencieux depuis le début de la polémique qui a dépassé les frontières de la France, Gana Gueye a réagi. À travers un tweet, il a remercié les nombreuses personnes qui lui ont apporté son soutien.
Son absence lors du match Montpellier v PSG a suscité une vive polémique en France où il a été accusé d’homophobie. Depuis, une vague de soutien au Sénégal et d’autres pays du monde entier ont mené un combat médiatique et sur la toile face aux détracteurs de Gana Gueye. Le joueur a reçu des messages de soutien partout à travers le monde. Alors que son nom faisait le thème de plusieurs débats en France, Gana Gueye avait gardé le silence jusqu’ici. Hier, il l’a brisé ! Gana Gueye a partagé un message au lendemain de la fin de saison de la Ligue 1.
« À propos d’hier. Merci du fond du cœur pour vos nombreux messages de soutien » a-t-il partagé. Le joueur était accompagné de sa femme et de ses enfants lors de la remise du trophée au Parc des princes, samedi.
La rédaction de SenCaféActu
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