Top 5 du 16 Février 2022

1- Le président Macky Sall sur la libération des otages du MFDC : « Quel que soit le prix à payer, le Sénégal va préserver ses forêts ! »

Pour la première fois depuis le déroulement des évènements, le président Macky Sall accepte de réagir sur le dossier des soldats Sénégalais pris en otage par les rebelles du MFDC avant d’être relaxés.

Dans un entretien avec la radio allemande Deutsche Welle, le président Macky Sall « s’est réjoui de voir ces compatriotes recouvrer la liberté », avant de remercier toutes les personnes qui ont rendu cela possible, rapporte Dakaractu.

Néanmoins, le chef de l’État Macky Sall a tenu à déclarer que le Sénégal est déterminé à faire tout le nécessaire pour préserver ses forêts, en particulier celle de Casamance, contre les coupes sauvages. Et sur ce, le président sénégalais a réaffirmé aux journalistes allemands, que « Quel que soit le prix à payer, le Sénégal va préserver ses forêts », rapporte Le Quotidien dans sa livraison du jour…

2- Procès en Appel : Imam Alioune NDAO et Cie reviennent à la barre le 28 février prochain

L’ouverture du procès en Appel de Imam Alioune Badara Ndao et ses co-accusés de terrorisme est prévue le 28 février prochain. Une audience a été tenue, hier mardi, dans le cadre de leur audition en présence de leurs avocats. Imam Ndao et ses co-accusés ont été entendus devant la Chambre criminelle de Dakar, leur interrogatoire, en présence de leurs avocats, a duré plus d’une heure, renseigne « Rewmi Quotidien », repris par Pressafrik.

Interrogé par le juge, le plus célèbre du groupe, toujours en prison, Mactar Diokhané déclare n’avoir pas interjeté appel. Cela, a-t-il soutenu, malgré sa condamnation de 20 ans de travaux forcés. Idem pour Lamine Coulibaly, Abdou Aziz Dia, Ibrahima Diallo, Mouhamed Ndiaye, Omar Yaffa, Cheikh Ibrahima Bâ qui ont, eux aussi, confirmé la même chose. Finalement, le juge a déclaré que les débats seront poursuivis le 28 février prochain.

Au nombre de 29, ils sont poursuivis pour « actes de terrorisme par menaces d’attentats », « association de malfaiteurs, financement du terrorisme, blanchiment de capitaux », « apologie du terrorisme » et « détention d’armes sans autorisation ». Ils ont eu à défiler pendant un mois devant la Chambre criminelle, exceptionnelle en 2018. Condamnés entre 20 ans et 5 ans de travaux forcés, seuls 10 séjournent toujours en prison. Entre 2019 et 2021, plusieurs d’entre eux, condamnés à cinq ans de travaux forcés, ont été élargis de prison. Les autres accusés dont Imam Alioune Ndao avaient été condamné à des peines qu’ils ont purgées lorsqu’ils étaient en détention provisoire.

3- 178 millions de FCFA pour l’inauguration du nouveau stade du Sénégal

Après son premier sacre continental avec les «Lions» du football, le Sénégal s’apprête à inaugurer son grand stade le 22 février prochain. Déjà, dans son message adressé aux nouveaux champions d’Afrique au Palais de la République, Macky Sall, annonçait l’inauguration de ce magnifique et ultra moderne temple du football. Et pour ce grand jour, le mouvement sportif et olympique en général et l’ONCAV en particulier, à l’instar des autres segments du football, entendent jouer pleinement leur partition.

Aussi pour une réussite de la cérémonie inaugurale, sous l’égide du CNOSS, l’ONCAV mobilisera 15 000 personnes de 11h à la fin de la cérémonie. Des journées de sensibilisation seront auparavant organisées dans les différentes régions avec les principaux acteurs, informe Le Temoin.

4- MFDC : Salif Sadio invité à ne plus parler au nom de la Casamance, (Balla M. Daffé)

Le chef rebelle ne doit plus s’exprimer au nom de la Casamance, a indiqué, mardi, Balla Moussa Daffé. Selon le membre du Groupe de réflexion pour la paix en Casamance, Salif Sadio a plutôt intérêt à briguer les suffrages de populations aux élections locales.

L’ancien ministre et maire de Sédhiou dit ne comprendre le comportement du MFDC dans le trafic de la coupe illicite du bois. “Le MFDC qui se réclame parler au nom de la Casamance aurait pu se présenter aux élections locales s’il veulent réellement devenir leaders de la Casamance. […]. C’est eux qui autorisent ensemble la coupe de bois“, a-t-il déclaré sur Rfm.

Il interpelle Salif Sadio pour qu’il revienne à la raison. “Il ne peut pas combattre pour la Casamance sans le consentement de la Casamance. Je suis désolé. Il ne faut pas qu’ils protège ces gens qui sont en train de piller nos forêts“, a-t-il averti.

Balla Moussa Daffé réclame les assises du MFDC à Sédhiou d’où est né ce mouvement. “Qu’on se retrouve à Sédhiou, le berceau de la Casamance. Sédhiou également qui a vu naître ce MFDC qui est devenu un monstre qu’on arrive plus à maîtriser“, a-t-il conclu, rapporte Senego.

5- Les partisans de Bamba Fall répondent sévèrement à la coalition Gueum Sa Bopp

Le mandataire de la coalition Gueum Sa Bopp Kalidou Niass est un nain politique qui n’a aucune légitimité à répondre au ministre Bamba Fall. Pour rappel, le mandataire national a été laminé dans sa commune à wakhinane nimzat et n’a aucune éthique d’autant plus qu’il a fait le tour des partis politiques au Sénégal: Parti Démocratique Sénégalais, Bok Guiss Guiss, le parti de l’ancien ministre Aliou Sow, le mouvement DR de l’ancien Premier ministre Hadjibou Soumaré avant de rejoindre avec son compagnon le Sénateur Barry la coalition de Bougane.

Qu’il sache que la Médina appartient désormais au Président Macky Sall.
Qu’est ce que Bougane Gueye a fait pour Bamba Fall ? Vous oubliez que Bamba Fall est élu Maire juste après le décès de l’ancien maire Biram Sassoum Sy avant 2009. Que les sénégalais comprennent que Bamba Fall n’a jamais attendu quoi que ce soit de Bougane. Nous les laissons poursuivre ce débat de bas étage comme ils ont l’habitude de faire, déclare Alassane Seye membre de la cellule des cadres socialistes de la Médina.

La Rédaction de SenCaféActu