Top Actu Afrique : L’essentiel de l’actualité du continent du 10 Février 2022

1- Libye : Tentative d’assassinat contre le Premier ministre

Le Premier ministre libyen par intérim, Abdel Hamid Dbeibah, est sorti indemne d’une tentative d’assassinat, ce jeudi matin.

Drame évité de justesse en Libye où le Premier ministre intérimaire, Abdel Hamid Dbeibah, est sorti indemne d’une tentative d’assassinat, ce jeudi 10 février, à l’aube. Des hommes armés non encore identifiés ont ouvert le feu sur sa voiture qui circulait dans Tripoli, la capitale de ce pays d’Afrique du Nord.

Cette tentative d’assassinat intervient au lendemain de la sortie du chef du gouvernement libyen, qui avait des mises en garde. Outre le fait d’avoir clairement indiqué que son gouvernement n’autorisera pas une nouvelle phase de transition, Abdel Hamid Dbeibah avait en effet signifié à la classe politique dominante de ces dernières années que son exercice ne va pas se prolonger pour autant.(Avec Afrik.com)

2- L’Ouganda sommé de payer 325 millions de $ à la RDC

La Cour internationale de justice condamne l’Ouganda à payer 325 millions USD à la RDC pour agression et pillages des ressources naturelles. D’après cette plus haute juridiction, 225 millions USD concernent les pertes en vies humaines, 40 millions USD pour les dommages aux biens et pour les dommages aux ressources naturelles 60 millions. La Cour considère que les éléments de preuves versés au dossier suggèrent que le nombre de morts pour lesquels l’Ouganda doit des réparations se situe entre 10 000 15 000 personnes environ. Mais au-delà des considérations financières, la Cour a demandé aux deux Etats d’aménager la réconciliation. C’est ici le cas de rappeler certaines avancées dans les relations entre la RDC et l’Ouganda ces derniers mois dont le projet ougandais de la route Kasindi-Beni-Butembo-Rutshuru-Goma et la mutualisation des forces armées ougandaise et congolaises pour éradiquer le terrorisme ADF.(Avec Radio Okapi)

3- RDC : Libération du député Josué Mufula arrêté à Goma sous état de siège

Le député arrêté mardi dans le Nord-Kivu, province de l’est de la République démocratique du Congo sous état de siège, pour incitation à la désobéissance et outrage à l’armée, a été libéré mercredi, a annoncé l’un de ses avocats. « Il a quitté sa cellule et a recouvré la liberté » en début d’après-midi, a précisé à l’AFP Me Elie Katumwa. Selon lui, aucune condition n’a été posée par la justice militaire, « il est donc libre de ses mouvements ».

Josué Mufula, député de Goma (chef-lieu du Nord-Kivu) et proche de l’ex-président Joseph Kabila, avait été interpellé alors qu’il s’apprêtait à prendre l’avion pour Kinshasa. « J’ai été débarqué de mon vol, je ne sais pas pourquoi (…) C’est la terreur militaire qui règne », avait protesté le député dans un message audio envoyé aux journalistes.

Il lui a notamment été reproché d’avoir répercuté des tracts circulant dans Goma « sur lesquels on pouvait notamment lire +Bye bye, état de siège+ » et, par ailleurs, d’avoir insulté des agents des forces de l’ordre.(Avec La libre Afrique)

4- Benin : Attaques djihadistes, Patrice Talon convoque une réunion de crise au Palais

Le Bénin fait face depuis quelques semaines à des attaques djihadistes meurtrières. Pour faire face efficacement à cette nouvelle problématique sécuritaire à laquelle le pays n’était pas habitué, le président Patrice Talon a convoqué un Conseil des ministres extraordinaires élargi à la hiérarchie militaire, ce jeudi 10 février 2022.

Énième attaque djihadiste dans le nord du Bénin. La dernière en date est celle du 8 février dernier, qui a fait 6 morts dont 5 rangers du parc national W et un militaire. Au lendemain de cette attaque, on apprend que le Chef de l’Etat a convoqué une réunion de crise au Palais. Selon les informations rapportées par des médias locaux, il s’agit d’un Conseil des ministres extraordinaire élargi au haut commandement militaire. Selon le quotidien Le Matinal, La séance sera présidée par le président de la République lui-même.(Avec bénin web tv)

5- Le Mali crée un mécanisme pour la concertation avec la Cédéao et l’UA

Dans un communiqué publié ce mercredi 9 février, les autorités maliennes annoncent la création d’un mécanisme de concertation avec la Communauté des États d’Afrique de l’Ouest. Ce cadre d’échange vise à faciliter les pourparlers entre le Mali, l’organisation sous-régionale et l’Union africaine en vue d’adopter « un chronogramme consensuel » de la suite de la transition malienne.

Un mois jour pour jour après les lourdes sanctions de la Communauté des États d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) à l’encontre du Mali, un groupe de dialogue au niveau ministériel a été institué pour renouer le dialogue. Tout comme un groupe de travail élargi, dont la réunion inaugurale s’est tenue mardi 8 février.(Avec maliweb.net)

6- Libye : Dbeibah affirme que son gouvernement restera jusqu’aux prochaines élections

Le Premier ministre libyen, Abdul-Hamid Dbeibah, a indiqué mardi que son gouvernement restera en fonction jusqu’à la tenue d’élections et qu’il ne passera la main qu’à un gouvernement élu.

« Nous n’autoriserons pas de nouvelles phases de transition et n’abandonnerons pas notre rôle au sein du gouvernement jusqu’à la tenue des élections. Le gouvernement d’unité nationale continuera à travailler jusqu’à la passation des pouvoirs à un gouvernement élu », a déclaré M. Dbeibah dans un discours télévisé.

Le Premier ministre a également accusé la « classe politique » d’avoir fait échouer la tenue des élections « sans même clarifier les raisons de ne pas les tenir ».(Avec Algerian Press Service)

7- Mali : L’opposition ne reconnaîtra plus les autorités actuelles à partir du 25 mars prochain

Selon le Cadre d’échange des partis et regroupements politiques pour une transition réussie.
L’opposition malienne, notamment le Cadre d’échange des partis et regroupements politiques pour une transition réussie, a annoncé mercredi, qu’elle ne reconnaîtra plus les autorités actuelles de la transition à partir du 25 mars prochain, affirmant avoir procédé à l’adoption d’un chronogramme électoral.

Le Cadre d’échange des partis et regroupements politiques pour une transition réussie s’est exprimé, mercredi, lors d’un séminaire. « Le Cadre des partis et regroupements politiques pour une transition réussie a adopté les résolutions suivantes : proposition de 9 mois la durée de la nouvelle transition et le rejet de la relecture de la charte en cours au niveau du Conseil national de transition (CNT) », a déclaré à la presse Zoumana N’tie Doumbia, un des porte-paroles de l’opposition.(Avec mali web.net)

La rédaction de SenCaféActu