Top 5 du 3 Août 2021

1-Accidents/Sinistre matinée d’une indiscipline mortelle : 13 personnes tuées dont 12 à Ndioum et 1 à Malika

C’est aux environs de 7 h, ce matin, que deux bus (Tata) de la ligne 83 s’adonnaient à une course sur la route. Le choc a fait un mort. L’incident s’est déroulé à Malika juste après la décharge de Mbeubeuss. Au même moment, se déroulait au Fouta, l’un des plus meurtriers accidents de la route.

L’accident grave, qui s’est produit sur la route de Ndioum, a fait 9 morts sur le coup et 3 autres qui ont succombé à leurs blessures à l’hôpital de Ndioum. Ce qui porte le bilan provisoire à 12 morts et 21 blessés graves, pour cet accident d’une rare violence. C’est un car de transport en commun « Ndiaga Ndiaye » avec des « bana-bana » qui se rendaient au marché de Ndioum, qui est entre en collision avec un minibus vers 6 heures du matin.

2-Covid-19/L’indiscipline des sénégalais : Une aubaine pour la police qui a récolté 11 millions pour non-respect du port obligatoire du masque

Après la publication de la note de la Direction de la sécurité publique rappelant que le port du masque demeure obligatoire, la police a multiplié les opérations de vérification. Durant la période du 23 au 29 juillet, les équipes de la police au niveau nationale ont verbalisé, sur toute l’étendue du territoire national, plus de 6 000 personnes qui ont payé plus de 11 millions de F CFA d’amendes forfaitaires.

Ces opérations, renseigne Enquête, vont se poursuivre, pour faire face au virus de la COVID-19 qui est en train de sévir au sein de la population.

En effet, dans la foulée des directives rendues publiques par la tutelle, le directeur de la Sécurité publique, le commissaire de police divisionnaire Ibrahima Diop, a sorti une note pour demander à ses hommes ‘’d’organiser des opérations ciblées au niveau des marchés, des lieux de commerce, de sport, des transports et salles de spectacle. D’agir avec tact et intelligence pour éviter les incidents sur les terrains’’.

3-Affaire Sonko-Adji Sarr : Un gendarme escroque M. T. Ka, le Gign, amputé du bras

Les événements de mars dernier avaient causé beaucoup de dégâts. M. T. Kâ, l’élément du GIGN, qui a été amputé du bras après l’explosion d’une grenade, lors des émeutes de mars dernier pour la libération d’Ousmane Sonko, a comparu hier au Tribunal de flagrants délits de Dakar.

Le gendarme amputé avait déposé une plainte contre son collègue El Hadji Malick Niang pour escroquerie. Ce dernier avait lancé une collecte de fonds sur “Kopar Express” pour, dit-il, aider son frère d’arme. Mais ses intentions étaient autres puisqu’en réalité, il voulait détourner l’argent, selon L’Observateur repris par senego.

Reconnu coupable de tentative d’escroquerie, le gendarme Niang a été condamné d’une peine de 2 ans, dont 6 mois ferme.

4-Les commerçants veulent des points de vaccination devant les marchés Sandaga, HLM et le marché aux poissons

 Selon l’opérateur économique Moustapha Tall qui s’est exprimé dans les colonnes du journal « EnQuête », “il faut des points pour permettre à la population de se faire vacciner le plus rapidement. C’est une course contre la montre. Le rythme, il faut l’accélérer pour que l’on puisse atteindre le maximum de personnes dans les plus brefs délais’’.

Ce dernier souligne que les marchés tels que HLM, le marché aux poissons et Sandaga sont des points de ralliement importants.  Moustapha Tall considère que la santé est une priorité. “Nous ne devons pas voir ce qui plait à celui-ci ou ce qui le déplait. Nous devons adopter cette démarche et faire ce qui protège la population. Récemment, nous avons vu, quand la police a commencé à exiger le port du masque, que les gens se sont pliés à cette directive. Ça doit continuer ainsi. Donc, tout le monde doit s’y mettre pour vaincre cette pandémie. C’est le combat de tout un chacun’’, ajoute-t-il.

5-Plainte du ministre de la santé : Le Dr Babacar Niang se dit pas ébranlé…

Pas du tout ébranlé par la plainte du ministère de la Santé et de l’Action sociale, le patron de Suma Assistance se dit, par contre, surpris. « Je ne suis pas au courant d’une plainte. Si elle existe, ce n’est pas encore arrivé à mon niveau », réplique Dr Babacar Niang.

Il enchaîne : « Je voudrais féliciter le directeur des Établissements privés (de santé) que j’ai eu au téléphone il y a 2 h. Il n’a jamais été question de plainte. Il m’a dit que l’oxygène est disponible. On doit être plus rigoureux. Le matériel médical requiert de la traçabilité », dit-il sur Senego repris par Le Quotidien.

Il précise qu’il capitalise 36 ans d’expérience et signale qu’il est « très clair » dans ses propos et ne compte pas reculer. « Il y a un centre qui est ici et qui s’appelle Keur Serigne Bi. Tout ce dont tu as besoin comme matériel médical, tu peux l’avoir là-bas. Personne ne peut nier ça. Je suis droit dans mes bottes », martèle-t-il. Dr Niang déclare « être prêt à tout pour démanteler ce réseau ». « Si ça doit passer par une plainte, je suis là et je les attends de pied ferme », conclut-il.

La rédaction de SenCaféActu