Top 5 du 22 mai 2021

1- Sortie du territoire : Le juge Abdoulaye Thioune dit pourquoi il ne laisse pas Ousmane Sonko sortir du pays

Le procureur de la République Serigne Bassirou Guèye et le juge d’instruction Abdoulaye Thioune ont rejeté la demande d’autorisation de sortie du territoire d’Ousmane Sonko.

Le leader de Pastef, sous contrôle judiciaire, était invité à participer aux « États généraux de l’ECO », la future monnaie ouest africaine, prévus à Lomé, au Togo, du 26 au 28 mai. D’après Les Échos repris par seneweb, « le parquet a motivé son refus par le fait que l’ordonnance de contrôle judiciaire n’avait pas spécifié de réserve s’agissant d’une mesure de contrôle, comme l’interdiction de sortie du territoire national ». Et, en l’absence de mainlevée du contrôle judiciaire, l’inculpé ne peut être autorisé à sortir du territoire national.

De son côté, le magistrat instructeur a soutenu, dans sa motivation, qu’Ousmane Sonko n’a pas encore été entendu sur le fond pour s’expliquer. 

2- Néné Fatoumata Tall : Le Conseil de la jeunesse sera réformé, les jeunes diplômés sont bien pris en compte dans le programme d’insertion et d’emploi

La sixième édition du « Gouvernement face à la presse’’ a enregistré la participation de la ministre de la jeunesse, Néné Fatoumata Tall. Elle s’est prononcée sur les questions de l’heure concernant les jeunes notamment le Programme d’urgence pour l’emploi et l’insertion socio-économique des jeunes doté d’une enveloppe de 450 milliards F CFA, en trois ans.
De même, le conseil de la jeunesse a été au chœur du débat.

« Le Conseil national de la jeunesse est l’organe qui représente les jeunes. Même si son mandat est arrivé à terme, nous allons le renouveler. La dernière fois, vous avez entendu le président de la République augmenter le montant de leur subvention qui part de quinze à cinquante millions F CFA. Mais, il leur a demandé de réformer. Nous allons les accompagner dans ces réformes-là. Parce qu’aujourd’hui, le Conseil national de la Jeunesse, dans son fonctionnement, il y a des lourdeurs qui empêchent que le Conseil puisse s’ouvrir et fonctionner comme il le faut. »
Ainsi, elle informe qu’en attendant le renouvellement, la collaboration se fera avec le dispositif qui est là.
Par ailleurs, elle assure que « les jeunes diplômés sont bel et bien pris en compte dans le recrutement des 65 000 jeunes ».
Il s’agit d’un programme de recrutement massif du gouvernement. Financé à hauteur de 80 milliards F CFA, 65.000 jeunes sur l’ensemble du territoire national seront recrutés pour des activités d’éducation, de reforestation, de reboisement, d’hygiène publique, de sécurité, d’entretien routier et de pavage des villes. (Le Soleil)

3- Meurtres de l’étudiante Lotaly Mollet et de la jeune Khady Diack : Leurs bourreaux déférés au parquet, les populations toujours choquées

L’étudiante en banque-assurance à l’École Supérieure Polytechnique (ESP) de Dakar, Lotaly Mollet, de nationalité congolaise, a été lâchement tuée, avant-hier soir, devant chez elle, à Grand-Yoff. Elle a reçu plusieurs coups de tessons. Son agresseur a été arrêté grâce à un chauffeur de taxi. Ce qui a félicité le travail de la police de Grand-Yoff.

D’ailleurs, les sources du quotidien L’AS renseignent que les enquêteurs ont bouclé l’enquête et déféré hier le présumé meurtrier, S. C. Diatta, originaire de la Guinée Bissau. Ce meurtre remet sur la table la question des grâces accordées aux détenus. Puisque S. C. Diatta est un multirécidiviste élargi de prison à la veille de la Korité.

Pour le meurtre de Khady Diack à Louga, le présumé tueur de la jeune fille âgée de 27 ans a passé sa première nuit à la prison centrale de la capitale du Ndiambour. Mohamed Thiam sur PV : « Ma copine refusait toujours de coucher avec moi ». A en croire le présumé meurtrier, son amante voulait garder sa virginité jusqu’au mariage d’après des sources de Seneweb. Mohamed Thiam confiera aux enquêteurs du commissariat central de Louga que Khady Diack a toujours refusé de se livrer à lui.

 « J’ai tué ma copine après nos rapports sexuels parce que je voulais cacher le viol perpétré sur elle qui a toujours refusé de s’offrir à moi. J’avais peur d’être dénoncé par Khady Diack  » , a-t-il livré le mobile du crime sur procès-verbal, selon senenews.

4- Détails d’une visite éclair/ Le Président à Touba sans délégation… Mosquée rouverte à son honneur… Promesse d’emplois aux jeunes… Les mots du Khalife.

Aussitôt l’accueil à lui réservé par Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadre, le Chef de l’État a été reçu par le Patriarche de Darou Miname. Un entretien de près de deux heures au cours duquel plusieurs sujets ont été abordés. Les plus agités concernent l’emploi des jeunes. L’hôte du Khalife confirmera à ce dernier sa volonté de dégager 450 milliards pour extraire un grand nombre de jeunes Sénégalais du chômage. Et là, il précisera avoir pris l’engagement d’impliquer significativement ceux qui habitent Touba et avoir déjà préposé ses équipes d’en assurer le suivi.

 Quant au réseau d’assainissement de Touba, il dira avoir été bien informé des besoins. Cela dit, il fera part de son intention de vite dérouler un programme censé juguler les impairs. Idem pour ce qui concerne le réseau hydraulique qui connaît des dysfonctionnements. Pour terminer, il manifestera encore une fois, son intérêt pour le Complexe Universitaire Cheikhoul Khadim. 

 Dans sa réponse, le Khalife fera part de son satisfecit vis-à-vis des efforts que son hôte fournit pour Touba et pour l’Islam. « Yaa ngi taxawu deuk bi, di taxawu l’islam té di ma japalee ci diinee ji. Tu me soutiens sans réserve et tu es en permanence à mon écoute », lui dira-t-il. Serigne Mountakha Mbacké le remerciera chaleureusement pour « son intérêt exprimé au profit de l’Université et pour les nombreuses réalisations faites à Touba en terme de routes, notamment. » Signalons que l’homme politique Sonko et les affaires qui le concernent n’ont été évoqués à aucun moment dans ce tête-à-tête qui aura duré 2 tours d’horloge. (Dakaractu Touba)

5- Victimes d’un découpage injuste depuis 1996, les populations de Malika dans la rue

L’érection de Keur Massar en département a réveillé de vieilles doléances. Les populations de la commune de Malika, qui ruminent leur colère depuis « le mauvais découpage administratif » de 1996, sont descendues hier dans la rue, sous escorte policière, pour exiger des correctifs. D’après les informations glanées par le quotidien L’AS, les populations estiment que c’est le décret de 1996 qui leur a causé tous les problèmes du monde. Des quartiers sont disloqués entre différentes communes, notamment à Yeumbeul-Nord et Keur Massar.

Selon le coordonnateur du Collectif des habitants de Malika, Saliou Diouf, «le mauvais découpage administratif de 1996 a fait qu’aujourd’hui le président des délégués de quartiers et celui des Asc de leur commune résident dans des quartiers dépendant de Yeumbeul-Nord et de Keur Massar.

La rédaction de SenCaféActu