Top 5 du 5 décembre 2020

1- Rebond de la pandémie : 416 cas en une semaine, 100 cas ce samedi : La seconde vague de Covid-19 s’installe, Diouf Sarr alerte !

« Une seconde vague de coronavirus aura des conséquences néfastes sur notre économie », avait lancé le président de la République. Presque une semaine après, la situation semble se confirmer. En une semaine, le Sénégal a enregistré 416 nouveaux cas, dont 290 sur les quatre derniers jours. Ce qui fait dire à certains que la seconde vague tant redoutée est en train de s’installer. Le ministre de la santé a tiré la sonnette d’alarme, ce matin, pour mettre en garde contre le relâchement et le non-respect des mesures barrières. Depuis hier, le ministre de l’Intérieur a instruit aux forces de l’ordre de réinvestir les rues pour faire respecter le port du masque et l’interdiction des rassemblements. Ce samedi, les chiffres sont alarmants : sur 1224 tests réalisés, 100 sont revenus positifs au coronavirus soit un taux de positivité de 8,17 %. Il s’agit de 29 contacts suivis et 71 cas issus de la transmission communautaire.

2- Les pécheurs décrètent 3 jours sans poisson

«Les bateaux étrangers sont en train de piller la ressource. Nous faisons plus de 100 kilomètres chaque jour en mer et nous rentrons bredouille à cause des bateaux qui sont dans nos eaux. Les grands silences permettent les grands crimes. Il est vraiment temps que tous les Sénégalais s’unissent comme un seul homme pour dire stop à l’attribution des licences de pêche à des étrangers. Nous ne sommes pas du tout d’accord avec ces accords de pêche et nous considérons ce qui se passe comme un crime économique », a expliqué Babacar Ngom, le président de l’Unapas/section Yarakh.

Ces pêcheurs qui disent ne plus reconnaître Alioune Ndoye comme leur ministre de tutelle demandent son limogeage et comptent rester 3 jours sans aller en mer, informe Libération.

3- Funérailles : Une foule monstre accompagne Pape Bouba Diop à sa dernière demeure, le lion qui avait coupé avec tout le monde pour vivre avec dignité sa maladie

Rufisque a accueilli la foule des grands jours ce samedi. En effet, ce sont des milliers de personnes qui ont accompagné Pape Bouba Diop à sa dernière demeure au cimetière de Dangou. C’est une impressionnante procession à travers les rues de Rufisque qui a été faite par les populations de la vieille ville. Les témoignages ont été touchants et unanimes : Pape Bouba était l’incarnation de l’humilité, de la politesse, du calme et de la dignité.

Selon son premier président de Lens, Pape Bouba a accepté sa maladie avec une grande humilité, et s’était mis ensuite en retrait. « Bouba Diop, quand il a su qu’il avait la maladie, avait coupé avec tout le monde… mais il avait gardé la tête haute », a révélé Gervais Matel.

4- Landing Savané : « Je ne suis pas d’accord avec le troisème mandat et Macky Sall n’a pas droit à un troisième mandat… »

C’est une surprenante déclaration que l’allié et ancien mentor politique de Macky Sall a faite sur le troisième mandat. En effet, le patron du parti historique AJ/PADS dit « qu’il n’est pas d’accord avec le troisième mandat, Macky Sall n’a pas droit à un  troisième mandat et quiconque s’aventure à le forcer, en subira les conséquences ». Landing Savané, qui s’exprimait ce matin lors du congrès de son parti, en a profité aussi pour demander « l’organisation des élections locales le plus rapidement possible »

5- Les détails sordides de la mise à mort d’un jeune talibé à Mbour

Oustaz A. Diallo, Oustaz S. Ndiaye et l’imam L. Dieng ont été arrêtés par la brigade de recherche de la gendarmerie de Saly, accusés d’avoir battu à mort un de leurs talibés à l’école coranique «Al Ansar», un internat situé dans la commune de Malicounda. Ledit quotidien explique qu’en novembre passé, le talibé du nom de C. Dieng a été amené au daara par son père.  Deux jours plus tard, l’enfant a fugué et est retourné chez lui à Joal, selon igfm.

Son père, qui voulait que son fils maîtrise le Coran, le ramena à l’internat avant de repartir à Joal.  C’est ainsi que les maîtres coraniques, qui étaient très remontés contre le jeune petit, ont décidé de le corriger devant ses camarades pour que cela serve d’exemple à ceux qui seraient tentés de faire comme le jeune fugitif.

Devant la mosquée du daara, ils ont ligoté le jeune et l’auraient tabassé avec des câbles électriques.  Finalement, l’adolescent blessé par ses bourreaux, va succomber.  Constatant que l’enfant était inerte, ils appellent le père qui, illico presto rebrousse chemin et arrive au daara sis dans la commune de Malicounda. Dans la nuit, ils (les bourreaux) ont voulu convaincre le père pour que l’enfant soit inhumé à cette heure tardive.  Le vieux Dieng, convaincu dans un premier temps par les responsables du daara que son fils a subi une chute fatale, va tout de même demander que son fils soit enterré après le levier du jour. Mais lors de la toilette mortuaire, le pater constate des traces de violence assez graves.  Ainsi, le vieux Dieng s’oppose à son inhumation et fait appel à la brigade de recherche qui, sur le champ, entre en action.

La rédaction de SenCaféActu