1- CESE : Mimi Touré répond à Idy qui déclare qu’il n’a trouvé aucun document à son arrivée : « Comment peut-il voir des documents qui se trouvent dans des ordinateurs dont les propriétaires sont interdits d’accès ? »
Selon la présidente sortante, les agents qui devaient procéder à la mise à disposition des documents ont été interdits d’accès aux locaux de l’institution. Le DAF a dû prendre un huissier pour faire constater la situation », informe Mimi Touré pour qui, « Idrissa Seck n’a pas travaillé depuis 17 ans et aujourd’hui tout ce fait à travers les ordinateurs et s’il était venu le jour prévu pour la passation de service, il aurait vu tous les documents de l’institution ». Mimi Touré intervenait sur la RFM, quelques heures après la prise de service d’Idrissa Seck.
2- Emigration, difficultés des pécheurs/Mesures annoncées par le Chef de l’Etat en conseil des ministres : Pour Birahim Seck du Forum civil, c’est une fausse solution au vrai problème
« Le Gouvernement aura aussi beau construire des quais de pêches, aménager des aires de transformation modernes, des complexes frigorifiques de stockage des produits de pêche, doter des gilets de sauvetage, des moteurs hors-bord, des camions frigorifiques, des moyens de géolocalisation des pirogues de la pêche artisanale et remplacer les pirogues en bois par des pirogues en fibre (contenu du communiqué), les pêcheurs, en mal de matière première, continueront à souffrir le martyr de la mauvaise gestion de nos ressources halieutiques et notre pays de faire le deuil des victimes de l’émigration clandestine causée par le manque d’emploi », se désole Birahim Seck.
En plus,« en l’absence de poisson, Monsieur le Président de la République, quelles seraient l’utilité et la pertinence des quais de pêches, des camions frigorifiques, des complexes frigorifiques de stockage des produits de pêche, des gilets de sauvetage des pirogues en fibre de verre, pour les pêcheurs, pour les femmes transformatrice, pour le consommateur et pour le contribuable au trésor public? La préservation des ressources halieutiques pour assurer leur disponibilité et la protection de la pêche artisanale sont les préalables majeurs pour garantir des revenus durables et profitables au secteur de la pêche, à l’Etat, aux acteurs et aux citoyens », assure le coordinateur du Forum civil.
3- Révélations surprenantes d’un sinistré du marché Ocass de Touba : « c’est la Senelec qui a fait des branchements clandestins moyennant 500 ou 1000 francs »
Des commerçants de Touba accusent la société d’électricité d’avoir procédé à des branchements irréguliers. « C’est la Senelec qui nous fait subir cela parce que nous avions enregistré des délestages depuis lundi dernier, alors que nous avons investi ici des millions. Regardez ma cantine qui a été consumée par le feu. On fait des branchements clandestins moyennant 500 ou 1000 F CFA. C‘est ce qui nous a porté préjudice. L’Etat connait bien son devoir, mais tout cela résume la problématique du manque d’emploi au Sénégal. Les autorités ne sont là que pour leurs intérêts», dénonce cette victime de l’incendie, dans les colonnes du quotidien SourceA, repris par Walf.
Les commerçants ont aussi signalé le manque de moyens et de diligence des sapeurs-pompiers. A les en croire, ces derniers n’avaient amené que deux véhicules pour éteindre le feu, ce qui a tardé à être fait.
4- Commercialisation de l’arachide : Le prix du Kg passe de 210 à 250 francs CFA
Les producteurs d’arachide peuvent se frotter les mains après l’annonce faite hier par le ministre de l’agriculture et de l’équipement rural. « Le prix au producteur passe maintenant de 210 à 250 fr pour la prochaine campagne de commercialisation », a déclaré Moussa Baldé.
D’après le ministre de l’agriculture et de l’équipement rural, cette décision fait suite à la proposition du Comité national interprofessionnel de l’arachide (CNIA) au gouvernement. Le CNIA, après les calculs du prix économique de l’arachide, considère que ce prix pourrait être favorable aux producteurs. À noter aussi que la prochaine campagne va débuter le 23 Novembre prochain, rappelle Dakaractu.
5- Maladie mystérieuse des pécheurs : Le nombre de cas inquiète, le ministère de la santé n’a pas encore trouvé l’origine du mal
«Le premier cas a été reçu au district sanitaire de Mbao le 12 et présentait des lésions dermatologiques. Par la suite on a dénombré plusieurs cas. Jusqu’à hier on était à 380 cas à Thiaroye sur mer, 130 cas à Rufisque etc.», indique le Dr Ousmane Gueye du Sneips.
Pour l’instant, ce sont 18 pêcheurs infectés, qui ont fait l’objet d’une hospitalisation. «Les autres sont pris en charge dans des sites sécurisés en isolement en attendant d’y voir clair», dit-il. Il renseigne que les services de l’environnement aussi sont allés en haute mer pour faire des prélèvements. Le chef du service départemental des pêches de Pikine, qui s’exprimait sur la Rfm, renseigne que plus de 500 cas ont été notés à Thiaroye sur mer. Mais, la liste n’est pas encore exhaustive. «Car il y a des pêcheurs qui sont terrés à l’intérieur des maisons. Ils ne sont pas encore recensés. Nous les encourageons à aller vers les structures sanitaires», indique Ibra Mbaye cité par Igfm.
La rédaction de SenCaféActu
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