Top 5 du 16 septembre 2020

1 – Procès : Lamine Diack condamné à 4 ans dont 2 ans  de prison ferme  et 2 ans avec sursis, et 500 000 euros d’amende (400 millions de francs cfa), Massata Diack prend 5 ans de prison et 1 million d’euros  (650 millions) d’amende

Le délibéré du procès de Lamine Diack et de ses co-accusés est en cours au tribunal de Paris. Le premier verdict est tombé : Lamine Diack a écopé d’une condamnation de 4 ans de prison dont 2 ans avec sursis, selon Cheikhou Sylla le correspondant de GFM à Paris. Habib Cissé, l’ancien avocat de Lamine Diack est condamné aussi à 3 ans de prison dont 2 ans avec sursis et  une amende de 100 000 euros (65 millions Cfa). Mais c’est Massata Diack qui a pris la peine la plus lourde avec 5 de prison et 1 million d’euros d’amende (650 000 Fcfa). Massata est interdit d’exercice de son activité pendant 10 ans et un mandat d’arrêt international est lancé contre lui par le juge.

2 – Tendance baissière de la pandémie au Sénégal : Dr Abdoulaye Bousso met en garde : « il faut attendre après les grands événements religieux qui arrivent et la grande rentrée des classes, pour voir »

Interrogé ce mercredi matin par Assane Guèye de la RFM, le directeur du COUS (Centre des opérations des urgences sanitaires) recommande aux populations de ne pas trop se fier à la tendance baissière du nombre de cas de contamination et surtout de continuer à respecter les mesures barrières. Selon Dr Bousso, « il faut attendre après les événements religieux et la grande rentrée des classes, pour voir si la pandémie baisse vraiment, d’autant plus que dans d’autres pays, il est noté un rebond de la maladie après une baisse ». Le médecin recommande plutôt de ne pas baisser la garde et de resserrer les mesures barrières surtout le port obligatoire du masque.

3 – Dégâts causés par les inondations : 11 régions touchées dont 25 départements, 16 798 personnes touchées, 365 familles  personnes déplacées, 7 morts.

Ces informations issues des évaluations de terrain menées par les équipes de la Croix-Rouge sénégalaise (SRCS) et ReliefWeb révèlent une situation critique pour 16 798 personnes touchées (5 879 hommes et 10 919 femmes). Parmi eux 640 enfants de moins de 5 ans, 216 femmes enceintes / allaitantes, 72 personnes handicapées, 533 personnes âgées.

Les dégâts matériels font état de 102 maisons détruites, 230 latrines détruites et de nombreux équipements et biens emportés, en plus d’environ 7 morts sur tout le territoire et 4 dans les régions de Thiès et de Dakar dont un secouriste volontaire de la Croix-Rouge (électrocuté ) du comité local de Rufisque (banlieue de Dakar) survenu lors des opérations de sauvetage et de deux autres personnes dont un garçon de 10 ans emporté par l’effondrement du bâtiment et du mur d’enceinte, suite à une montée rapide des eaux.

4 – Familles sinistrées : Macky Sall dégage des enveloppes comprises entre 100 000 et 200 000 francs par famille

Le chef de l’État, Macky Sall, a dégagé une enveloppe de 3 milliards Fcfa en faveur des 10 000 sinistrés des inondations recensés par l’administration territoriale à travers le pays.  

Les premières familles sinistrées recevront à partir d’aujourd’hui mercredi leur cash transfert. Les montants alloués sont comprises entre 100 000 et 200 000 Fcfa. Selon L’Observateur, cité par Seneweb, les populations de Keur Massar, les plus durement touchées par les inondations, seront les premières bénéficiaires.

5 – Attaquée par les maitres coraniques, Ndèye Saly Diop assure qu’elle n’a pas de problème avec les daraas

Une sortie qui ne serait pas, apparemment du goût de Ndèye Saly Diop Dieng qui, au cours d’une tournée dans Dakar,  pour apporter les condoléances du président de la République Macky Sall aux familles ayant perdu leurs enfants pendant les dernières pluies, a apporté une réponse clarifiant sa position ainsi que celle de tous ses collaborateurs. « Nous savons que les enfants sont l’avenir. Il nous faut les soutenir, et nous y sommes présentement. Toutefois, il faut savoir que nous avons les mêmes ambitions : celles d’inculquer à nos enfants une bonne éducation et des valeurs », a-t-elle avancé.
Levant toute équivoque, elle rappelle « qu’il n’y a aucun problème entre le ministère et les Daaras. D’ailleurs, au Sénégal, les Daaras font partie de notre patrimoine culturel et religieux », ajoutera t-elle.

La rédaction de SenCaféActu