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Top 5 du 5 Septembre 2020

1 – Traitement des cas graves covid au Sénégal : le Pr Moussa Seydi jette son dévolu sur le Nafamostat

Le Professeur Moussa Seydi a annoncé ce samedi 05 septembre une étude scientifique pour évaluer l’efficacité d’un médicament dans le traitement des cas graves de la covid-19, sans pour autant donner le nom de la molécule. Dakaractu a révélé qu’il s’agit du Nafamostat. 
Selon les informations disponibles sur les sites spécialisés, c’est un inhibiteur synthétique de la sérine protéase et un anticoagulant à action rapide. Le médicament est utilisé pour le traitement de la pancréatite. Il possède aussi des propriétés antivirales et anticancéreuses potentielles.
Selon le professeur Moussa Seydi, l’étude démarrée le 14 août dernier, a été validée par le Comité d’éthique national pour la recherche en santé. L’infectiologue qui dirige la prise en charge des malades de la covid-19, a révélé que la molécule a montré une puissance antivirale au laboratoire. 

2 – Abdoulaye Diouf Sarr « Personne ne sait quand cette épidémie prendra fin, ni quand un remède efficace pourra permettre au monde d’en sortir »

Le ministre de la santé a tenu, ce samedi matin, le point mensuel d’évaluation de la lutte contre la pandémie Covid-19. Diouf Sarr, a alerté contre tout relâchement, malgré les tendances baissières notées ces dernières semaines.

« Personne ne sait quand cette épidémie prendra fin, ni quand un remède efficace pourra permettre au monde d’en sortir. Dès lors, la lutte contre l’épidémie se poursuit et doit être intensifiée. A ce jour, l’application des mesures barrières est la meilleure arme dont nous disposons pour freiner le virus », avertit le ministre 

Diouf Sarr a aussi galvanisé les troupes : « L’occasion m’est encore donnée de féliciter toutes les personnes engagées dans la riposte, aux premiers rangs desquels les personnels de santé et d’action sociale, les forces de défense et de sécurité. Face au virus, tous témoignent d’un énorme courage et d’un engagement sans faillecar le virus est encore là, toujours actif ».

3 – Tenue du Magal de Touba dans le contexte de la pandémie : Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadre va faire une déclaration jugée importante ce dimanche

Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadre va faire une importante déclaration à Touba. Le président du Comité d’Organisation du Grand Magal fera face à la presse, ce dimanche 6 septembre à partir de 13 h à la résidence Khadim Rassoul située en face de la Grande Mosquée.

À DÉCOUVRIR

Le port du masque et le respect des gestes barrières obligatoires seront exigés dans la salle. Pour rappel, la tenue ou non du grand magal dans un contexte de Covid continue d’alimenter les débats, selon le correspondant de Seneweb à Touba.

4 – Projet Akon City : Imam Kanté répond à ses détracteurs

« Ce sont ces personnes « bonnes » qui donnent plutôt l’impression d’être méchantes en ce qu’elles ne veulent pas reconnaître que je peux vendre au prix fort mon silence…combien de personnes en savent plus que moi sur tous ces dossiers d’intérêt public et se taisent ? Ce n’est certainement pas par bonté ! », s’interroge l’Imam qui se dit serein : « je resterai de marbre inchaa Allah, jusqu’à ce que les pouvoirs publics et le promoteur du projet « Akon city » acceptent de jouer le jeu de la bonne gouvernance et répondent aux questions que n’importe quel citoyen a le droit de poser sur les décisions et la gestion des affaires publiques.

Ces mêmes personnes « bonnes » parlent d’investissements comme de quelque chose qui prime sur toute autre considération. Même si c’est Satan qui est l’investisseur, ces personnes « bonnes » sont d’accord pour lui étaler le tapis rouge! Je leur réponds que s’il ne s’agissait que de cela, il y a du monde qui a la capacité financière d’acheter notre cher petit pays en termes de foncier…d’en faire et d’y faire n’importe quoi… »

5 – La pandémie a mis à terre les joueurs et entraineurs du football local qui lancent un S.O.S

« A titre d’exemple, sur les 28 clubs qui composent la Ligue professionnelle, seuls cinq continuent encore à respecter leur engagement contractuel vis-à-vis de leurs joueurs et de leur entraîneur » Une information révélée par le bureau élargi du syndicat des entraîneurs de football du Sénégal (SEFES.) Depuis l’arrêt des compétitions dû à la pandémie du Covid-19, « la quasi-totalité des entraîneurs toutes divisions confondues est sans salaire », révèlent les entraineurs.

« Le SEFS est conscient des difficultés financières liées à la pandémie du Covid-19 mais ne peut accepter que des mères et pères de famille ne puissent bénéficier de leurs rémunérations pendant au moins 10 mois alors que la FSF, la CAF et la FIFA ont alloué des subventions à tous les clubs pour les aider à faire face aux charges surtout salariales », crient les sportifs qui n’en peuvent plus.

La rédaction de SenCaféActu

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