1 – Covid-19 : L’Ile de Gorée touchée par un premier cas positif, cinq mois après le début de la pandémie
Les populations de Gorée se sont réveillées avec une mauvaise nouvelle : un cas de transmission communautaire a été détecté ce week end sur l’ile. La personne aurait été contaminée après un déplacement dans le Sud du pays, selon le maire de Gorée Augustin Senghor.
Pourtant, les autorités municipales et portuaires avaient réussi à « isoler » l’ile depuis mars. Ainsi, après l’annonce d’un cas recensé dans le bateau Aline Sitoé Diatta (qui assure la navette entre Dakar et Ziguinchor) l’Île a été fermée aux visiteurs. Les rotations de la chaloupe ont été ainsi réduites. Maintenant, il y aura plus de rigueur. Sur place, les mesures barrières sont respectées par les habitants de Gorée qui travaillent à Dakar. Ceux qui ne résident pas sur l’Île n’auront plus le droit de venir à Gorée », avertit le maire Augustin Senghor.
2 – Le khalife général des mourides annule le magal des « 2 rakkas »
L’édition 2020 du magal des « 2 rakkas » ne sera pas célébrée en septembre prochain, si l’on en croit le communiqué des organisateurs.
« Sur le ndigeul du khalife Général des Mourides, pour éviter la propagation de la pandémie de la covid-19 et pour respecter les mesures barrières édictées par le ministère de la Santé en évitant tout rassemblement, les activités du Magal des deux rakkas 2020, avec l’agrément de l’imam du kourel des deux rakkas Serigne Mame Mor Mbacké, se limitent à la lecture du Coran dans les Daaras de Saint-Louis », informe le comité d’organisation.
3 – Affaire des trois membres d’une famille retrouvés morts hier à Tivaouane : Les enquêteurs face à un nouvel élément et à beaucoup de mystères
Ce lundi, des éléments nouveaux sont apparus. En effet, rapporte la Rfm, les enquêteurs soupçonnent Cheikh Kane d’avoir tué sa femme et son enfant avant de se suicider. Ce, en se basant sur le contenu d’une lettre attribuée au défunt, trouvée sur les lieux du drame. Dans le texte, il justifie son acte, ce qui laisse croire qu’il est l’auteur du crime. Mais, la lettre n’a pas été signée, rapporte Igfm.
Selon Libération, les enquêteurs n’ont pas trouvé d’indices concordants d’une pendaison et sont intrigués sur la disposition des corps des victimes sur les lieux du drame.
Pour l’instant, les corps des victimes sont actuellement à la morgue de l’hôpital Abdoul Aziz Dabakh de Tivaouane. Les enquêteurs attendent les conclusions de l’autopsie. Des auditions des proches sont en cours.
Cheikh Kane était titulaire d’un BEP en mécanique qu’il a obtenu au centre de formation technique de Thiès. Il donnait aussi des cours particuliers dans un institut franco arabe non loin de sa demeure.
4 – Le syndrome de Ndingler guette Dougar : Un litige foncier oppose une société marocaine Peacock Investments aux populations locales, l’Etat titre un cimetière pour des logements
Les autorités ont déclassifié un cimetière où sont enterrées plusieurs générations. En effet, l’État a titré un cimetière de Dougar pour des logements, a révélé Daouda Faye, coordonnateur du Cadre d’échange, de réflexion et d’action pour le développement de Dougar (CERAD).
Selon EnQuête qui donne l’information, outre les cimetières, les autorités ont fait main basse sur un terrain et deux centres de formation.
«Depuis lors, nous avons alerté les autorités à travers les médias, nous en avons parlé au maire, au préfet, mais rien ne bouge. Aucun d’entre eux n’a levé le petit doigt pour apporter une solution à ce vieux conflit», indique Daouda Faye, le porte-parole des habitants de Dougar. Malgré les nombreuses correspondances adressées aux autorités, l’intimidation se poursuit du côté de celui qu’ils appellent «l’envahisseur». «La société amène des gendarmes pour garder ses terres. Et nous demandons à l’Etat d’agir pour nous rétablir dans nos droits. Nous disons à l’Etat que ces terres n’ont jamais appartenu à Peacock, d’où notre étonnement quand on lui donne l’autorisation d’indemniser les villageois», lance Mme Diop Ndour, une autre mandataire des populations. Ces populations interpellent l’Etat et les autorités locales et si rien n’est fait, elles menacent d’envahir les 70 hectares, rapporte Walfquotidien.
5 – Après 24 ans à la tête du CNG, Alioune Sarr quitte l’arène le 31 octobre
L’information, révélée par le journal Stades, a été confirmée par le ministre des Sports. « Une chose est sûre, après le 31 octobre, il ne sera plus au CNG », a rassuré Matar Bâ.
D’ailleurs, le ministre de Sports annonce qu’un «Sargal» (Ndlr : cérémonie d’hommage) sera rendu à Alioune Sarr avec tous les honneurs. Et le ministre des sports de révéler que Alioune Sarr voulait partir depuis le 31 juillet dernier, date officielle de la fin de la saison.
Adama Sow
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